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Nutrition-Santé

168 heures

Qu’est-ce que la Nutrition?

La nutrition est un facteur majeur de santé reconnu par tous, mais les préconisations contradictoires des uns et des autres laissent le public non averti dans la confusion, ou dans la soumission à un point de vue….

Pour tirer le meilleur bénéfice de notre alimentation, lui donner une juste place choisie en accord avec nos valeurs et nos besoins personnels, comprendre la diversité des points des vues sans les opposer, il est nécessaire d’acquérir certaines notions issues de la science et confirmées les observations, qui constitue les bases la nutrition santé.

Une formation accessible tout public

La formation proposée pose clairement les bases d’une alimentation à la fois consensuelle et applicable de manière réaliste dans notre société occidentale.

Elle permet à chacun de choisir un mode nutritionnel qui répond aux objectifs santé, tout en s’adaptant à la diversité culturelle et aux choix personnels.

Elle est aussi bien préventive qu’un facteur aidant dans le traitement des maladies chroniques.

Elle fixe clairement les règles générales qui permettent dans tous les cas d’optimiser la santé sans sacrifier le plaisir, la convivialité, et les nécessités de la vie en société.

Devenir Praticien professionnel

Au sein d’Esclarmonde, pour l’obtention et la validité du diplôme, nous vous proposons une formation professionnelle sur une durée moyenne d’une année avec 168 heures effectives de nutrition à laquelle s’ajoute une formation complète obligatoire en Médecine académique – Tronc Commun, d’un minimum de 480 heures (cliquez ici pour télécharger le calendrier du tronc Comun en Médecine académique Cycle1-Cycle 3 ASCA et équivalents) pour la reconnaissance par les organismes tels que l’ASCA, le RME , l’APTN,..

Pour l’obtention du Diplôme de Thérapeute en Nutrition-Santé de notre Ecole, les participants devront suivre au minimum deux modules de 2 jours de pratique de la consultation en nutrition afin d’acquérir une véritable compétence dans l’accompagnement au changement nutritionnel car la connaissance des principes de l’alimentation santé et des modifications aidantes n’est pas suffisante. L’expérience ne cesse de nous montrer que divers facteurs personnels et sociaux sont des freins puissants au changement. Un savoir-faire en accompagnement est nécessaire pour que des modifications significatives répondant aux problèmes posés en consultation (prise de poids, fatigue, troubles digestifs, maladie chronique…) puissent se faire dans la durée et répondre aux objectifs attendus.

Ces modules de pratique de la consultation en nutrition sont également accessibles à la carte pour les personnes ayant suivi une formation professionnelle avec Diplôme en Nutrition dans une autre Ecole.

Prix de la formation : CHF 4’650 – 168 heures (7 unités de formation et examen)

Dates du cursus 2023-2024 :

Session en week-ends : téléchargez le calendrier en cliquant ici…

  • UF 1 : 22 au 24 septembre 2023
  • UF 2 : 16 au 19 novembre 2023
  • UF 3 : 12 au 14 janvier 2024
  • UF 4 : 9 au 11 février 2024
  • UF 5 : 5 au 7 avril 2024
  • UF 6 :  30 avril et 1er mai 2024
  • UF 7 : 15 et 16 juin 2024 (examen : 19 septembre 2024)

Dates du cursus 2024-2025 :

Session en week-ends : téléchargez le calendrier en cliquant ici…

  • UF 1 : 20 au 22 septembre 2024
  • UF 2 : 14 au 17 novembre 2024
  • UF 3 : 10 au 12 janvier 2025
  • UF 4 : 7 au 9 février 2025
  • UF 5 : 11 au 14 avril 2024
  • UF 6 :  29 et 30 avril 2025
  • UF 7 : 14 et 15 juin 2025 (examen : 18 septembre 2025)

Prix de la formation : CHF 4’650 – 168 heures (7 unités de formation et examen)

Cette formation répond aux critères actuels d’enregistrement (susceptibles d’évoluer à tout moment) des principales associations et instances telles que l’ASCA, le RME, l’APTN…

Éligible au Chèque Annuel de Formation : n° 2975 pour les niveaux 1-2 (année N), n° 2976 pour les niveaux 3-4 ou n° 2977 pour les niveaux 5-6-7 (année N+1).

1. Comment se positionne la formation par rapport à la médecine conventionnelle ?

Réponse : Il existe aujourd’hui trois grandes voies d’approche de la nutrition.

  1. La diététique conventionnelle repose sur une approche mécaniste de la nutrition (apport brut de calorie et de nutriments) et des travaux effectués au cours du XXe siècle. Ses liens avec l’industrie agroalimentaire sont ambigus, et ne permettent pas la remise en cause du modèle général de l’alimentation moderne.
  2. La naturopathie et diverses approches non conventionnelles préconisent une alimentation avant tout naturelle et construite suivant des règles issues de la tradition et de l’expérience. Les préconisations souvent contraignantes sont difficilement compatibles avec le modèle de vie habituel des Occidentaux.
  3. L’alimentation santé scientifique, enseignée depuis peu dans certaines universités, respecte les règles de la diététique classique et les enrichit de nombreux travaux récents qui font le lien entre l’alimentation et la santé. Elle permet de s’adapter au modèle du monde moderne, sans se laisser modeler par les habitudes dictées par l’industrie agroalimentaire.

La formation proposée se situe, sans équivoque, dans la troisième voie, c’est-à-dire posée sur des bases scientifiques. Elle est cependant ouverte aux approches non conventionnelles, et propose une synthèse incluant ce qui est commun aux modes alimentaires qui ont montré des effets bénéfiques pour le plus grand nombre. C’est pourquoi on peut parler d’alimentation santé scientifique consensuelle.


2. Les règles d’alimentation santé proposées sont-elles contraignantes ?

Réponse : Nous ne parlons pas de règles, mais de recommandations, ou préconisations.
Tout dépend de ce que l’on nomme contrainte. Si tout changement est perçu comme une contrainte, alors les recommandations d’alimentation santé seront contraignantes. Mais nous considérons que ce n’est pas le cas, pour deux raisons :
  • Nous ne préconisons pas des règles fermées, mais des recommandations ouvertes, avec un objectif que chacun fixe à son niveau, et adapte avec ses moyens (budget, culture, vie sociale, goûts…)
  • Il n’y a ni aliment obligatoire, ni aliment interdit (sauf en cas d’allergie). On cherche avant tout à accroître ce qui favorable à la santé, et réduire ce qui est néfaste, en respectant au mieux les besoins de l’organisme.


3. Peut-on allier alimentation santé et plaisir ?

Réponse : Plus qu’une possibilité, c’est une nécessité. L’un des principes majeurs sur lequel nous ancrons le changement alimentaire est de conserver plaisir et convivialité, parce qu’ils sont en eux-mêmes des facteurs de santé, et que sans eux, il n’y a pas de changement durable.


4. Pourquoi adopter une alimentation santé ?

Réponse : Il y a trois types de bénéfices établis. Les deux premiers se manifestent rapidement et se vérifient chez chacun(e) : un gain d’énergie disponible, et un meilleur état du système digestif. La troisième concerne le long terme, avec une augmentation de la longévité et une diminution de l’incidence des maladies chroniques. Pour cette dernière, il est impossible de l’évaluer sur un individu, car on ne sait pas ce qu’il en aurait été s’il avait fait autrement. Les effets sont cependant tellement nets sur une population, par comparaison à une autre qui reste sur l’alimentation occidentale habituelle, qu’il est évident que c’est un facteur santé majeur.
Il y a d’autres effets, plus inconstants, pas toujours recherchés et qui apportent parfois un bénéfice supplémentaire : perte de poids, réduction de douleurs chroniques, meilleur éclat de la peau, etc.


5. L’alimentation santé permet-elle de prévenir le cancer ?

Réponse : On connaît aujourd’hui des facteurs alimentaires qui favorisent ou protègent contre le cancer, les accidents vasculaires, les maladies neuro-dégénératives… Cela a conduit certains auteurs à préconiser une alimentation anti-cancer, anti-infarctus, anti-Alzheimer, etc. Il y a ainsi de nombreuses préconisations différentes selon l’objectif et parfois pour le même objectif ! L’alimentation santé n’est pas destinée à protéger de telle ou telle maladie, mais d’accroître le potentiel santé et réduire le risque de toutes les maladies chroniques. Du fait que la nutrition n’est pas le seul facteur en jeu, il ne faut cependant pas s’illusionner ! L’alimentation santé n’est pas une garantie d’éviter les maladies, elle promet juste une meilleure santé et une diminution des risques pathologiques (avec une incidence moindre des maladies objectivable sur une population).


6. Quel type de régime est préconisé (végétarien, paléolithique, dissocié, groupes sanguins…) ?

Réponse : Aucun, parce qu’aucun de ces régimes n’a fait sa preuve d’un effet bénéfique pour tous, qu’ils sont tous contraignant en interdisant certains types d’aliments et qu’ils se contredisent les uns les autres. En revanche, tous ont des effets intéressants sur certaines personnes et contiennent dans leurs préconisations des règles alimentaires qui peuvent être appliquées en dehors de l’ensemble restrictif. Nous considérons que ces régimes n’ont d’intérêt que pour un contexte individuel et ne peuvent donc être préconisés que dans une situation spécifique, ou par choix de la personne concernée. Mais quel que soit le régime choisi, les recommandations de l’alimentation santé restent les mêmes, et leur souplesse
permet de les intégrer.
Par exemple, on peut très bien appliquer toutes les recommandations de l’alimentation santé et être végétarien ou manger de la viande, avoir une tendance crudivore ou privilégier la cuisson.
L’alimentation santé est au-delà de tous les régimes, qui sont des formes particulières d’adaptation pouvant convenir à certains, et pas à d’autres.


7. La formation prépare-t-elle concrètement à l’accompagnement dans un cadre professionnel (conseiller en nutrition) ?

Réponse : Elle permet d’obtenir le certificat et constitue la partie théorique, avec les informations nécessaires pour comprendre le rôle de l’alimentation sur la santé et optimiser les choix nutritionnels, pour soi -même ou dans le cadre d’un accompagnement.
Dans le second cas, connaître l’idéal alimentaire permet de conseiller, mais ne suffit pas pour accompagner vers le changement. Du fait de nombreux facteurs interférant avec les habitudes alimentaires (habitudes, attachement affectif, plaisir, convivialité, vie sociale, limitation de budget), le changement ne peut être la simple préconisation de règles. L’accompagnement demande trois qualités que nous proposons de développer lors de stages pratiques complémentaires : l’écoute ouverte sur l’autre, la co-création de la solution optimale avec la personne concernée, et la mise en œuvre de cette solution afin de pérenniser le changement.


8. La formation est-elle adaptée à une démarche personnelle d’améliorer son alimentation (sans objectif thérapeutique) ?

Réponse : Oui. Elle est complète et de haut niveau pour cela.


9. Comment est traitée la question des intolérances alimentaires ? Quelle est la position vis-à-vis du blé et des produits laitiers ?

Réponse : Nous traitons les allergies et intolérances alimentaires avec rigueur scientifique et ouverture aux observations et expériences innovantes. Cela nous conduit à définir les différents types d’intolérances par leur mécanisme (il y en a au moins 6), de bien différencier celles qui sont reconnues par la science médicale et celles qui ne le sont pas, de donner pour chacune les critères de diagnostic et les solutions adaptées.
Nous ne préconisons aucune éviction pour les personnes en bonne santé et en aucun cas des évictions systématiques. En cas de troubles fonctionnels handicapants, ou de maladies chroniques pouvant être favorisés par des intolérances alimentaires, nous proposons une démarche personnelle de recherche des aliments éventuellement concernés afin de les éviter ou de les réduire (selon le contexte, les possibilités et les objectifs).
Pour le blé et les produits laitiers, il existe trois types d’intolérance, qui ont des mécanismes et des solutions différents. La démarche est celle décrite ci-dessus.


10. L’alimentation santé est-elle une méthode de soin des maladies ?

Réponse : Oui, à différents niveaux.
  1. Les simples bases préconisées augmentent le potentiel santé et contribuent de ce fait au chemin de guérison. Ce sont les mêmes que celles recommandées en prévention, et elles s’appliquent à toutes les maladies.
  2. Dans certains cas, la prise en compte d’une intolérance alimentaire peut-être un facteur thérapeutique déterminant.
  3. Pour certaines pathologies (athérosclérose, hypertension, maladies auto-immunes…) il existe des stratégies de soin par la nutrition. C’est la nutrithérapie, qui utilise aussi des compléments alimentaires.
Les niveaux 1 et 2 sont inclus dans le cursus de formation. Le niveau 3 est seulement abordé (module 7) pour apporter quelques solutions à des situations courantes. Pour être pleinement utilisé en pratique thérapeutique, il demande une spécialisation.


11. Quelle place est donnée aux compléments alimentaires ?

Réponse : Les compléments alimentaires, en principe, apportent ce qui est nécessaire à la santé d’une personne lorsque cela manque dans son assiette. L’objectif de l’alimentation santé étant de répondre à ces besoins de manière durable, ils ne sont donc, à priori, pas nécessaires. Ils sont utiles dans certains cas spécifiques (augmentation des besoins lors de périodes difficiles ou liées à une anomalie génétique) et en nutrithérapie dans une stratégie globale face à des maladies.
Nous ne préconisons pas les complément s alimentaires en prévention pour au moins quatre raisons :
  • Ils n’ont pas fait la preuve d’effets préventifs, contrairement à l’alimentation santé dans sa globalité.
  • Dans certains cas, pris à long terme, ils peuvent avoir des effets néfastes.
  • Leur prise régulière peut habituer l’organisme à un niveau élevé d’apport de certains nutriments et celui-ci pourrait être perturbé par l’arrêt de cet apport.
  • Leur coût élevé peut servir avantageusement à l’approvisionnement en aliment de plus haute qualité.
Le module 5 présente les grandes familles de compléments alimentaires et donnent quelques clefs pour optimiser leur utilisation.

Quelques infos utiles sur le blog suivant : https://sante-vivante.fr/tag/nutrition-micronutrition/

Unités de formations

Unité de formation 1 - Bases de la Nutrition-Santé

24 heures / 3 jours

La nutrition est un facteur majeur de santé reconnu par tous, mais les recommandations en nutrition sont souvent issues d’approches partisanes dont les contradictions ont créé une grande confusion.
Cependant, à partir de faits scientifiques établis et de la reconnaissance d’une spécificité individuelle qui rend abusive de nombreuses généralisations, se dégagent les deux axes de la nutrition santé : des règles générales qui s’appliquent à tous, et le respect du terrain individuel (avec tous ses plans), afin de choisir une alimentation optimale pour notre santé, sans sacrifier le plaisir, et sans compromettre sa vie sociale.
Descriptif
Unité de formation 2 - Diététique et concepts nutritionnels

32 heures / 4 jours

Il existe un grand nombre d’approches diététiques issues de traditions ou préconisées par diverses écoles, aboutissant à divers régimes dont les préconisations sont parfois contradictoires.
Description des approches nutritionnelles de diverses traditions et des principaux régimes proposés dans un objectif santé : Intérêt et limite de chacun.
Les différents facteurs qui influencent les choix alimentaires.
Descriptif
Unité de formation 3 - Comportements alimentaires et surpoids

24 heures / 3 jours

Les comportements alimentaires occupent une place majeure en nutrition, ils conditionnent la manière de manger et sont parfois un frein au changement. Ils peuvent aussi glisser dans certains troubles qui sont de véritables pathologies.
Le surpoids en progression dans les sociétés occidentales est une conséquence du mode de vie, et pas seulement de l’alimentation. L’approche trop simpliste de la balance calorique est responsable de l’échec fréquent des solutions proposées
Descriptif
Unité de formation 4 - Troubles fonctionnels intestinaux - Allergies et intolérances alimentaires

24 heures / 3 jours

Plusieurs situations pathologiques sont liées à l’alimentation:
  • les allergies et les intolérances
  • les troubles fonctionnels intestinaux
Les allergies alimentaires, tout comme la maladie cœliaque et l’intolérance au lactose (et plus généralement aux FODMAPs), sont bien connues de la médecine, mais celle-ci se refuse à prendre en compte les intolérances qui conduisent à des perturbation digestives ou sont suspectées de favoriser des pathologies auto-immunes ou neuro-fonctionnelles sont à ce jour, notamment celle aux céréales glutineuses et au laits animaux, mais aussi à de nombreux autres aliments. Ces intolérances, différentes des allergies, sont complexes et font l’objet de diverses observations et théories.
Les troubles fonctionnels intestinaux, syndrome du colon irritable et constipation, sont fréquents. Ils sont liés à des facteurs alimentaires et non alimentaires. Ils s’améliorent par un changement de mode de vie.
Descriptif
Unité de formation 5 - Nutriments essentiels et compléments alimentaires

24 heures / 3 jours

La qualité d’une alimentation est en grande partie liée aux apports en nutriments essentiels : vitamines, minéraux, oligoéléments, acides gras, antioxydants…
En cas de déficience, il est possible d’agir en modifiant les habitudes alimentaires et en utilisant, si besoin, des compléments.
Descriptif
Unité de formation 6 - Ateliers culinaires

16 heures / 2 jours


Des ateliers à thème pour découvrir, choisir et savoir cuisiner les aliments de différentes manières : aliments fermentés, aliments marinés, aliments crus,…
Descriptif
Unité de formation 7 - Synthèse, introduction à la pratique de consultation et examen

24 heures / 3 jours

Synthèse et adaptation aux situations spécifiques
Examen
Descriptif
https://alice.ch/fr/services/eduqua/
http://www.oda-am.ch/fr/home/
https://www.oda-kt.ch/fr/
http://www.asca.ch/
http://www.rme.ch
http://www.kinesuisse.ch/
http://www.aptn.ch/